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Carte Blanche à Christophe HOHLER

Le travail de Christophe Hohler est avant toute chose une représentation du corps. Son langage plastique que ce soit par la gravure, la lithographie, la peinture ou la sculpture se concentre sur l’humain. Ces corps représentés suggèrent plus qu’ils ne montrent. A celui qui les voit de les interpréter…

« La peinture devient vraie, parce que les gestes (ce qu’on appelle l’écriture), le choix des teintes, et les volumes, révèlent tout, sauf une idée. C’est peut-être là que ma vraie responsabilité s’engage. Je suis responsable de ma peinture-peinture, mais, en aucun cas, je ne suis responsable de ce qu’elle raconte. J’explique ici l’artiste « malgré lui », « l’irresponsable », qui est loin de penser à mal, lui qui est uniquement en communion avec ses préoccupations plastiques, ou ses valeurs esthétiques. La relation-équation très étroite entre l’artiste et celui qui regarde engage l’un comme l’autre à faire exister une œuvre d’art. » (Christophe Hohler)

C’est une peinture qui arrête, qui bloque, un temps, tout souffle, qui coupe la parole et ouvre les yeux. Puis, on recule, on avance, on apprécie la nervosité d’un éclat de rouge, la justesse du trait qui constate l’angle d’un coude, la palpitation d’une gorge, le tremblement des doigts. L’universel est là, inutile de le coiffer, inutile de le contextualiser, même de le sexuer, il est là, nous sommes lui. Ses images, ses peintures, ses gravures, ses lithographies, sont puissantes, virtuoses, et le cadeau qu’elles nous font, c’est la manifestation de notre propre existence. On ne se contente pas de les observer, on les vit.

Christophe Hohler expose tous vendredis, samedis, dimanches et jour férié, de 14 à 19h du 24 Avril au 25 mai 2015 au Prieuré de Pont Loup à MORET sur LOING.

Une exposition de grande qualité organisée par l’association LE MUR, l’expression contemporaine de l’art.

« Les personnages que Christophe Hohler met en scène ont quelque chose de fascinant. Le terme fascinant ne rend pourtant pas, avec suffisamment de précision, ce qui se produit exactement au moment où nos yeux se posent sur ces personnages. En fait, ces frêles silhouettes s’offrent à nous avec une évidence si déconcertante que nous en sommes bouleversés … « C’est en peignant que le sujet se révèle »… Il ne cherche pas l’individualité, ni la ressemblance, il débusque, avec une précision infaillible, leur dignité lumineuse. Celle que nous refusons de voir et qui nous fascine.» (Claude Rossignol extrait de Christophe Hohler nouvelle 2014)

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